Le nom d’artiste de Chloé est issu de la mythologie grecque : Chloris est une nymphe des bois, des fleurs et des plantes.
Après des études d’Histoire, Chloé effectue un mémoire de recherche intitulé Les ouvrières de la sexualité. La prostitution de rue à Lyon, 1684-1804. Grâce à ce travail, elle s’intéresse à l’Histoire du genre, des femmes, du féminisme, des corps et des sexualités. Elle comprend alors très vite que le monde de la recherche n’est pas fait pour elle et qu’elle a besoin de quelque chose de plus « concret ». Dessinant depuis toute petite, c’est assez naturellement que Chloé se lance dans le tatouage il y a maintenant un an. Elle considère le tatouage comme une démarche à la fois intime et politique, de réappropriation des corps et d’affirmation de soi. Elle essaie de retranscrire cela dans sa pratique, nourrie de ses recherches en sciences sociales.
Son style s’inspire du végétal tout en combinant lignes fines et aplats de remplissage. Elle dessine beaucoup de fleurs, de plantes et d’insectes, mais elle est ravie à chaque fois que de travailler sur des projets qui la sortent un peu de sa « zone de confort ». Chloé tatoue pour l’instant en noir, en rouge, en bleu et en vert.
