Je m’appelle Chloé, et mon nom d’artiste est issu de la mythologie grecque :
Chloris est une nymphe des bois, des fleurs et des plantes.
Après des études d’Histoire, j’effectue un mémoire de recherche intitulé Les ouvrières de la sexualité. La prostitution de rue à Lyon, 1684-1804. Grâce à ce travail, je m’intéresse à l’Histoire du genre, des femmes, du féminisme, des corps et des sexualités. Je comprends alors très vite que le monde de la recherche n’est pas fait pour moi et que j’ai besoin de quelque chose de plus « concret ». Dessinant depuis toute petite, c’est assez naturellement que je me lance dans le tatouage il y a maintenant deux ans. Je considère le tatouage comme une démarche à la fois intime et politique, de réappropriation des corps et d’affirmation de soi. J’essaie de retranscrire cela dans ma pratique, nourrie de mes recherches en sciences sociales.
Mon style s’inspire du végétal tout en combinant lignes fines et aplats de remplissage. Je dessine beaucoup de fleurs, de plantes et d’insectes, mais je suis ravie à chaque fois de travailler sur des projets qui la sortent un peu de ma « zone de confort ». Je tatoue pour l’instant en noir, en rouge, en bleu et en vert.
